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Charente-Maritime : Les passoires thermiques, un enjeu négligé sur le marché immobilier rochelais ?

Sommaire:

Statistiques DPE : 3% des logements classés G et 1% en F à La Rochelle.
Prix de vente : Réduction de -10% à -20% pour les passoires thermiques.
Interdictions à venir : Les logements classés G seront interdits à la location en 2025.
Opportunités investisseurs : Potentiel d’achat pour les budgets modestes malgré un marché tendu.
Qualité de l’offre : La Rochelle : 44% des logements classés C, meilleure qualité thermique comparé à la région.
Expertise fiscale : Importance de consulter un expert pour évaluer la valeur exacte en cas d’ISFI.

Dans le marché immobilier de La Rochelle, les passoires thermiques représentent un défi croissant. Alors que l’impact des diagnostics de performance énergétique (DPE) semble rassurer quant à la qualité générale de l’offre locale, ces logements énergivores classés F ou G continuent d’apparaître dans les annonces. Malgré les récentes restrictions législatives imposées sur ces biens, une proportion notable de propriétaires semble réticente à investir dans la rénovation énergétique, ouvrant ainsi la voie à des opportunités d’investissement pour certains acteurs du marché.

Dans le marché immobilier de La Rochelle, les passoires thermiques continuent d’exister en dépit de la pression grandissante pour l’amélioration énergétique des logements. Malgré leur réputation peu flatteuse, ces biens demeurent – à des prix parfois attractifs – sur le marché, tandis que les réglementations à venir menacent de les exclure des offres locatives. Cet article explore la situation des passoires thermiques dans l’agglomération rochelaise, leur présence sur le marché et les impacts à prévoir suite aux changements législatifs.

Impact des passoires thermiques sur le marché local

Les logements classés F ou G se trouvent toujours sur le marché immobilier de La Rochelle. Pour les non-initiés, un bien est qualifié de passoire thermique s’il consomme plus de 330 kWh par mètre carré et par an. Cela pose un problème majeur en raison de leurs coûts énergétiques élevés et de leur forte contribution au changement climatique. Si ces biens sont toujours présents sur les plateformes d’annonces, c’est en partie lié à la difficulté des propriétaires de financer des rénovations énergétiques.

Les statistiques des diagnostics de performance énergétique (DPE) montrent que seules 3% des propriétés rochelaises sont classées G et 1% en F, ce qui contraste avec les chiffres départementaux et régionaux plus élevés. Par ailleurs, la variété des performances énergétiques dans les communes proches illustre également une offre globalement hétérogène.

La pression législative et ses effets prévisibles

L’interdiction de location à l’année des logements classés G prévue pour le 1er janvier 2025 constitue un tournant majeur. Cette interdiction, selon les termes de la loi Climat et résilience, s’étendra aux biens classés F dès 2028 et E en 2032. Ces modifications législatives encouragent indirectement la vente de ces logements par les propriétaires qui anticipent des restrictions de location.

Opportunités et stratégies pour les investisseurs

Le marché rochelais, bien que coûteux, offre néanmoins des opportunités. Les logements anciens, notamment ceux classés comme passoires thermiques, sont accessibles avec des réductions de prix allant de 10% à 20%. Ces tranches représentent des occasions intéressantes pour les investisseurs disposés à se lancer dans des améliorations énergétiques.

La perception du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE)

Initialement ignoré par nombre de propriétaires bailleurs, le DPE gagne progressivement en importance, notamment suite aux préoccupations fiscales montantes autour de l’impôt sur la fortune immobilière (Isfi). Avec une augmentation des contrôles fiscaux, une évaluation précise des biens est devenue cruciale pour éviter des redressements importants.

Une situation géographique diverse

La distribution des classes énergétiques varie grandement parmi les communes de l’agglomération de La Rochelle. Par exemple, à Clavette, 22% des biens ont été diagnostiqués en classe A, comparativement à seulement 1,1% à La Rochelle où les bâtiments anciens sont plus nombreux. Cela souligne l’impact des récents développements immobiliers et la disparité dans la performance énergétique locale.

La mise en évidence de ces différenciations est cruciale, non seulement pour les acheteurs potentiels mais aussi pour ceux qui cherchent à comprendre l’évolution du marché immobilier, distinctement dans la région rochelaise face aux enjeux énergétiques modernes.

État du marché immobilier à La Rochelle et impact des passoires thermiques

Critère Informations
Prix moyen d’un T2 à La Pallice 145 000 euros
Pourcentage de logements classés G 3 % dans l’agglomération rochelaise
Proportion de logements C à La Rochelle 44 %
Prix moyen d’un appartement aux Minimes 88 000 euros
Réduction de prix pour passoires thermiques -10 % à -20 % par rapport au marché
Pourcentage national de logements classés G Environ 5 %
Étiquette énergétique des logements à Clavette 22 % classés A
Date limite pour location des logements classés G 1er janvier 2025
Variation des ventes de biens classés F ou G en 2023 Diminution de 11,8 %
Impact fiscal des passoires thermiques Risque de redressement fiscal pour ISFI
  • Charente-Maritime :
    • 6 % des logements classés G
    • 3 % des logements classés F

  • 6 % des logements classés G
  • 3 % des logements classés F
  • La Rochelle :
    • 3 % classés G
    • 1 % classés F
    • Statistiques de qualité par rapport au département

  • 3 % classés G
  • 1 % classés F
  • Statistiques de qualité par rapport au département
  • Répercussions sur les prix :
    • Réductions de -10 % à -20 % pour les passoires thermiques
    • Disponibilité comme opportunités pour investisseurs

  • Réductions de -10 % à -20 % pour les passoires thermiques
  • Disponibilité comme opportunités pour investisseurs
  • Évolutions légales :
    • Interdiction de location pour les classés G dès 2025
    • Interdiction de location pour les classés F dès 2028

  • Interdiction de location pour les classés G dès 2025
  • Interdiction de location pour les classés F dès 2028
  • 6 % des logements classés G
  • 3 % des logements classés F
  • 3 % classés G
  • 1 % classés F
  • Statistiques de qualité par rapport au département
  • Réductions de -10 % à -20 % pour les passoires thermiques
  • Disponibilité comme opportunités pour investisseurs
  • Interdiction de location pour les classés G dès 2025
  • Interdiction de location pour les classés F dès 2028
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